Les hautes écoles (universités, écoles polytechniques, hautes écoles spécialisées, hautes écoles pédagogiques) ont une mission de service public. Le SSP refuse que la formation supérieure soit considérée comme une marchandise et soit soumise aux intérêts des entreprises privées.
Pour un enseignement et une recherche de qualité
Dans le monde de la recherche et de l’enseignement, les contrats très courts et à durée déterminée se succèdent. Cette précarité permanente a des effets très négatifs. Elle produit du conformisme, entrave les échanges d’idées et appauvrit la connaissance.
De plus, la carrière académique telle qu’elle est conçue actuellement présuppose une disponibilité absolue et disqualifie a priori les temps partiels ainsi que la conciliation vie privée - vie professionnelle. Et parce que ce sont encore les femmes qui assument la plupart des tâches familiales, ce sont elles qui sont écartées le plus rapidement. Ce n’est pas acceptable.
Préserver et améliorer les conditions de travail
Les nombreuses tâches accomplies par le personnel administratif et technique sont nécessaires au bon fonctionnement des hautes écoles. Elles doivent être mieux re- connues. La multiplication des contraintes pesant sur les enseignant-e-s et les chercheuses•eurs se reporte très souvent sur le personnel administratif. Les effectifs doivent progresser de manière à répondre aux besoins croissants des institutions et les conditions de travail de ce personnel, souvent mis à rude épreuve, doivent être améliorées.
Enfin, il faut développer la démocratie interne. Les organes de participation n’ont de sens que s’ils sont réellement indépendants et possèdent un véritable pouvoir de décision.