En Croatie, les personnes migrantes en fuite sont odieusement traitées. La Cour européenne des droits humains a condamné la Croatie pour violation du droit à la vie des personnes migrantes et de nombreuses ONG, comme l’OSAR, Amnesty International et Solidarité sans frontières, ont dénoncé les expulsions vers ce pays. Pourtant, la Suisse continue d’appliquer les accords de Dublin pour renvoyer les requérant·e·s d’asile vers la Croatie.
Le SSP défend le droit à la sécurité pour toutes les personnes migrantes qui demandent la protection internationale. Ces personnes sont des travailleuses et travailleurs comme nous et pourraient à l’avenir être nos collègues. Nous déplorons les expulsions du pays décidées par l’autorité fédérale. Ces renvois se font par la force vers un pays tiers où ces personnes ont été enregistrées lors de leur voyage en direction de la Suisse, en l’occurrence la Croatie, dont on sait qu’elle ne respecte pas les droits humains et qu’au contraire, elle les violente.
En conséquence, la Commission fédérative de la migration du SSP a rejoint la manifestation romande de la campagne STOP DUBLIN CROATIE ce samedi 1er avril à Lausanne. La commission demande que la Suisse fasse usage du droit lui permettant de refuser le renvoi vers un autre Etat Schengen. Il s’agit de l’alternative souveraine, qui figure dans les accords de Dublin. La Suisse n’est pas obligée de renvoyer les requérant·e·s d’asile en Croatie : elle peut et doit traiter leur dossier sur son territoire.
Pour un véritable droit d’asile : Refugees welkome !
Pour en savoir plus : AppelManif.01.04.2023.docx - Docs (infomaniak.com)
