Dans son discours de candidature, Christian Dandrès a dessiné le plan d’un syndicat combatif qui ne se contente pas de gérer les droits acquis, mais qui est le moteur actif d’un changement social et politique, repoussant la recherche du profit et plaçant les besoins de la population au premier plan. La lutte contre l’externalisation et la privatisation et pour le maintien du pouvoir d’achat des actifs·ives et des retraité·e·s est pour lui une priorité. Dans sa vision, le service public est aussi la clé d’une transition écologique de l’économie et d’une humanisation du monde du travail. Cela implique pour SSP de créer des solidarités entre les usager·ère·s et les salarié·es. Garantir de bonnes conditions de travail permet d’offrir des prestations publiques de qualité.
Christian Dandrès est membre du SSP depuis plus de 20 ans et assume, en tant qu’avocat, un mandat pour la défense collective des membres du SSP en Suisse romande. Il s’engage en outre pour l’Asloca. Le renforcement des droits des travailleurs·euses est pour lui une préoccupation centrale. Une des affaires les plus importantes traitées par Christian Dandrès se trouve devant la Cour européenne des droits de l’homme à Strasbourg (CEDH): un employeur peut-il tout simplement licencier ses employé·e·s si ces personnes deviennent gênantes pour lui? La plainte du SSP concerne la grève de la Providence à Neuchâtel, où les employé·e·s se sont battu·e·s pour le maintien de la CCT santé 21 – et se sont retrouvé·e·s à la rue. Le jugement n’a pas encore été rendu.
