Quatorze revendications pour une sortie de crise féministe

Manifeste de la Coordination romande de la Grève Féministe et des Femmes*

Visuel des collectifs de la Grève féministe et des Femmes*

« La pandémie exacerbe les inégalités sociales, économiques et de genre. La crise que nous traversons démontre la faillite du système économique et politique actuel. Nous ne voulons plus de cet ancien monde, de ce système capitaliste, sexiste et raciste où l'exploitation est la norme (…) Si l'Etat suisse veut une fois encore sauver ce système défaillant, nous disons non! Ce qui doit compter aujourd'hui n'est plus d'assurer les profits des 1% de la population, mais le bien-être des 99%. »

Pour lancer un processus de discussion au sein des collectifs féministes et nourrir le débat public sur l’après-crise, la Coordination romande de la grève féministe et des femmes* a formulé quatorze revendications, basées sur celles qu’elle avait présentées l’an passé dans le Manifeste pour une Grève féministe.

La coordination demande notamment que la Confédération investisse dans les services publics, en particulier dans les soins et l’accueil des enfants et des personnes âgées, un montant équivalent aux 60 milliards injectés dans l’économie privée.

Elle exige aussi que toute la chaîne sanitaire – de la production de matériel et médicaments à la gestion des services de soins – soit transformée en service public, afin de la soustraire à la logique du profit.

Dans leur texte, les militantes féministes revendiquent aussi la valorisation des salariées dont le travail est indispensable à la vie, le rétablissement de la Loi sur le travail dans les hôpitaux, le refus de l’élévation de l’âge de la retraite des femmes, un plan d’action fédéral contre les violences sexistes ainsi que le développement d’une production et distribution locale, solidaire et écologique.

On peut consulter l’ensemble de ces importantes revendications sous le lien suivant : ICI