Notre syndicat soutient les revendications des étudiant·es et salarié·es des hautes écoles pour un cessez-le-feu immédiat et la fin de la violence dans les territoires palestiniens occupés et en Israël.
De plus, le SSP demande que le droit des étudiant·es et du personnel d'utiliser l'espace académique comme forum pour des discussions politiques pacifiques soit garanti. La répression policière doit cesser immédiatement!
Dans sa résolution adoptée le 23 mars 2024, le SSP s'est déjà clairement prononcé pour la protection de la population civile et le respect des Conventions de Genève.
En tant que syndicat du service public, le SSP condamne en particulier la destruction des hôpitaux et des établissements d'enseignement ainsi que d'une grande partie des infrastructures à Gaza. C'est toute une population qui est attaquée et privée d'accès aux biens (eau, nourriture, électricité) et aux services (santé, éducation) essentiels. La population souffre de la famine, qui touche particulièrement les enfants.
En tant que syndicat des professionnel·les de la formation et de la recherche, nous sommes également solidaires des nombreux·ses étudiant·es et employé·es des hautes écoles qui, par leurs actions dans différentes institutions, attirent l'attention sur les atrocités commises quotidiennement et demandent la fin de la violence. Ce mouvement s'inscrit dans une vague internationale d'occupation des universités en solidarité avec la Palestine. Les hautes écoles du monde entier doivent être des lieux où se renforce la société civile qui s'engage pour un monde plus juste et plus pacifique. C'est pourquoi le SSP condamne la répression à laquelle nous avons assisté dans plusieurs hautes écoles. Dialoguer avec des mouvements sociaux, même quand cela est difficile, est l’une des tâches qui incombent aux directions de ces établissements. La protestation politique pacifique doit rester légitime dans les institutions universitaires.
Ainsi, nous appelons les instances dirigeantes des hautes écoles à:
- s’abstenir à l’avenir de toute intervention policière contre les étudiant·es,
- retirer toutes les plaintes pénales liées aux occupations,
- renoncer à toute sanction à l'égard des étudiant·es et des salarié·es des hautes écoles ayant participé au mouvement ou exprimé leur solidarité,
- plus largement, garantir que les hautes écoles demeurent des lieux de discussions, d’échanges et de critiques.
Voir aussi la déclaration de soutien de Christian Dandrès, président du SSP, du 7 mai 2024.