Principaux points de notre prise de position
Maintien et renforcement des objectifs de culture générale
Nous rejetons le transfert prévu des objectifs de formation de l'ordonnance vers le plan d'études cadre. Les objectifs de la culture générale sont centraux pour la formation professionnelle et devraient donc rester explicitement ancrés dans l'ordonnance. C'est la seule façon de garantir que la culture générale reste à un niveau élevé et qu'elle réponde aux défis sociaux et écologiques actuels.
Critique du processus de réforme
Derrière les belles déclarations en faveur du renforcement de la culture générale, lil y a très peu de propositions concrètes allant dans ce sens. Au contraire, la suppression de l’examen final et l’absence de moyens financiers pour la mise en œuvre de la réforme donnent l’impression de transformer la culture générale en une branche à option. Nous demandons que la note finale de culture générale soit obligatoire et que l’importance du travail final soit reconnue.
Adaptation du calendrier de la réforme
Nous estimons que le calendrier actuel de mise en œuvre de la réforme n'est pas réaliste et met en péril la qualité de l'enseignement. Nous demandons une prolongation de la période d'introduction afin de donner aux écoles et aux enseignant·es suffisamment de temps pour s'adapter et se former.
Conditions pour une formation de qualité
Nous plaidons pour des classes plus petites avec un maximum de 18 élèves en culture générale. Nous demandons en outre que la formation pédagogique initiale et continue des enseignant·es soit reconnue comme un temps de travail à part entière, afin de garantir durablement la qualité de la formation.
Notre prise de position détaillée (ci-dessous) contient d'autres propositions d'amélioration de l'ordonnance et du plan d'études cadre.
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01.07.2024 | Réponse du SSP à la consultation sur la révision de la culture générale dans la formation professionnelle initiale | PDF (166,3 kB) |