Les FCPES assurent des interventions dans les classes, en sensibilisant les acteurs scolaires aux thématiques larges liées à la santé sexuelle, en collaborant avec différents acteurs, services, associations pour ajuster des thèmes et des projets.
Le projet de la conseillère d’État visant à supprimer la fonction de FCPES en la fragmentant en deux postes (maître·sse spécialiste et chargé·e de projet) est inacceptable. Ce projet réduit la qualité des prestations en éducation sexuelle et en santé globale dans les écoles. Les délégué·e·s relèvent par ailleurs que cette réforme est largement critiquée par de nombreuses associations actives dans le domaine de la santé sexuelle et des addictions.
Au mépris total du partenariat social le plus basique, les entretiens visant à supprimer la fonction ont déjà démarré avec le personnel. Aucune consultation des organisations représentatives du personnel n'a été menée et la ministre de tutelle refuse l'ouverture de négociation. Les délégué·e·s condamnent fermement cette attitude de mépris et de blocage.
En conclusion, les délégué·e·s exigent de la Conseillère d'Etat qu'elle respecte le partenariat social, le service public et la position de son propre parti, opposé à cette réforme, comme l'indique une motion votée en ce sens au parlement cantonal.
Zurich, le 8 avril 2022