Protéger les écoles – soulager le système de santé

Il faut tout faire faire pour protéger la santé des élèves et du personnel. Le SSP regrette que le Conseil fédéral renonce à des tests répétés dans toutes les écoles. Il adresse des demandes aux autorités.

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L'augmentation du nombre d'infections dans les lieux de formation n’est pas sans conséquences: elle rend plus difficiles les conditions pour apprendre et pour enseigner et elle met en danger la santé de toutes et tous, dans le cadre scolaire et dans l’ensemble de la société.

Il est donc nécessaire de mettre en place des stratégies ambitieuses et des mesures efficaces pour protéger les élèves, les enseignant·e·s et les autres professionnel·le·s de l’éducation, pour éviter les situations de quarantaine harassantes et en fin de compte pour préserver le système de santé.

C'est pourquoi le SSP regrette que le Conseil fédéral ait renoncé à rendre les tests répétitifs obligatoires dans les écoles. Sur ce point, c’est donc aux cantons d’agir. Le SSP demande aux autorités:

  • Pour maintenir l'enseignement présentiel à tous les niveaux, il faut des tests répétitifs obligatoires et un système de suivi des contacts qui fonctionne. Afin que le personnel enseignant puisse se concentrer sur sa tâche principale, à savoir l'enseignement, il faut mobiliser des moyens humains et financiers supplémentaires.
  • Des équipes mobiles de vaccination doivent proposer des primo-vaccinations et des rappels dans les écoles, afin que les personnes prêtes à se faire vacciner aient facilement accès aux vaccins, sans pour autant alourdir l'organisation de l'école.
  • Le SSP est favorable à des campagnes visant à augmenter le taux de vaccination, qui ne concernent pas seulement le personnel des écoles et des structures d'accueil, mais aussi les parents et les élèves.

La santé du personnel et des élèves ainsi que l'endiguement de la contagion sont une priorité absolue. Les écoles doivent rester un lieu d’apprentissage préservé et ne doivent pas être un moteur de la pandémie. Les absences d’enseignant·e·s pour cause de quarantaine, d'isolement ou de maladie ne peuvent que difficilement être compensées par des remplacements, ce qui met en péril la prise en charge des enfants et pose un énorme défi aux parents qui travaillent. Ce n'est qu'en protégeant les écoles que l'on pourra éviter une surcharge du système de santé et une pression croissante sur les employé·e·s de tous les secteurs.