Des représentantes de professions de la santé prendront la parole : une assistante en soins et santé communautaire - ASSC, une sage-femme, une auxiliaire de santé et une infirmière diplômée.
Extraits de leurs interventions:
- Laurentina Vais, ASSC: «Manquer de reconnaissance pour des personnes qui se donnent beaucoup physiquement et affectivement, 7 jours sur 7, conduit malheureusement au désenchantement, au désengagement et à l'épuisement.»
- Liridona Dizdari, infirmière diplômée: «Etant constamment pressés par le temps, nous ne pouvons pas fournir aux patientes les soins dont ils/elles ont besoin. Beaucoup d’entre nous sommes émotionnellement épuisées. Pour cette raison, presque la moitié du personnel de la santé quitte son emploi et change de métier au cours de sa vie active. C’est pourquoi nous demandons que l’on mette fin au minutage des soins!»
- Silvia Dragoi, auxiliaire de santé: «Pendant la première vague de Covid-19, nous avons souvent travaillé 24 heures sur 24. Pour pouvoir fournir une prise en charge de qualité, nous suivons régulièrement des formations continues. Cependant, des mesures supplémentaires doivent être prises par la Confédération.»
- Andrea Weber, sage-femme: «Des enfants vont continuer à naître – même pendant la pandémie. C’est pourquoi les sages-femmes ont besoin de bonnes conditions de travail, ce qui profitera non seulement aux sages-femmes, mais également aux futurs parents.»
Les secrétaires des organisations de l’Alliance des professions de la santé se trouveront sur la Place fédérale dès 14 h pour répondre aux questions des journalistes.
