Ouverture du 48e Congrès du SSP

Le syndicat lutte pour le droit de grève.

Le 48e Congrès du Syndicat des Services Publics a débuté ce vendredi 8 novembre, à Saint-Gall. Il se terminera le samedi 9 novembre en fin d'après-midi.

En adoptant le premier texte d'orientation sur les mobilisations syndicales, les délégué-e-s ont réaffirmé que le SSP est - et doit rester - un syndicat combatif.

Notre syndicat est bien déterminé à poursuivre sa lutte contre le démantèlement et la privatisation des services publics qui précarisent les travailleuses et travailleurs. Le maintien et l'amélioration des acquis sociaux - fruits des luttes syndicales - restent au centre de nos préoccupations.

Le SSP va notamment poursuivre avec véhémence son engagement pour le droit de grève, qui – tout comme le droit d’accès aux entreprises – subit de constantes attaques, malgré sa protection obligatoire stipulée dans la Convention 87 de l’Organisation internationale du travail OIT. Actuellement, la Cour européenne des droits de l’homme à Strasbourg traite une plainte déposée par le SSP contre le licenciement des grévistes.

Un des grands thèmes du premier matin du Congrès SSP était la grève féministe et des
femmes* – mouvement social, syndical et politique le plus massif que la Suisse a connu depuis des décennies et auquel notre syndicat a participé de manière substantielle. Il est évident que la lutte et la mobilisation vont se poursuivre dans la rue, sur les lieux de travail et dans les foyers.

Le Congrès du SSP, qui a lieu tous 4 ans, réunit quelque 400 délégué-e-s ainsi que des
invité-e-s, alors que la fédération compte plus de 33'000 membres. Les autres thèmes phares
sont: le stress, la charge de travail et la paperasserie administrative excessive, ainsi que les
relations avec l’Europe. La Présidente du SSP, Katharina Prelicz-Huber, et le Secrétaire général,
Stefan Giger, sont candidat-e-s à leur réélection, prévue pour la journée de samedi.